Al Admin
Messages : 719 Date d'inscription : 29/12/2009 Age : 29
| Sujet: Nouvelles écrites par Al' Lun 12 Avr - 18:59 | |
| MY BELOVED GOLDEN EAGLE Bonjour, Jem'appelle Ayu et je viens tout juste de fêter mes quinze ans.Monpère est mort quand j'avais sept ans et le seul souvenir de lui qu'il me reste, c'est cettebague qu'il m'a laissé. Elle représente tout pour moi, c'est enquelque sorte mon porte-bonheur. Mon collège est mixte, il est situéà dix minutes de chez moi, près d'une magnifique rivière.Aujourd'hui, c'est la rentrée des vacances d'hiver .Ily a des choses , auxquels on tient énormément , peut être mêmeplus que tout. Pour ma part, je ne pourrais jamais vivre sansl'athlétisme et encore moins sans mon grand-frère.Lui,c'est le genre de garçon que l'on classe dans la catégorie «PrinceCharmant » ; il est beau, intelligent, gentil, populaire etextrêmement attentionné envers moi ; il a tout pour plaire. Monfrère, depuis toujours ; est passionné par l'aigle royal, cetoiseau que l'on surnomme « Le Maitre Des Cieux » .Chaque soir,quand j'étais encore petite et que je faisais des cauchemars, il medisait : «Petite sœur, pense très fort à moi et tu verras unaigle royal apparaître... à ce moment tu n'auras plus rien àcraindre». Il me disait souvent qu'à sa mort, il se réincarneraiten Aigle Royal ou en une personne qui aime ces animaux majestueux;mais je ne pensais pas que cela arriverait si tôt.Jesuis donc une passionnée d'athlétisme, plus précisément de sauten longueur. D'ailleurs si j'ai commencé cesport c'est parce que mon frère m' y a encouragé, il m'atoujours répété que quand il me voyait sauter il avaitl'impression de voir des ailes pousser dans mon dos .Tousles après midi, à seize heures trente, mon frère venait mechercher à la sortie du collège pour m'accompagner à monentrainement. Ce jour là, nous étions le 21 avril, il faisaitextrêmement chaud ; le ciel était bleu, aucun nuage à l'horizon.Monfrère et moi, nous nous dirigions vers le stade quand soudain je luiproposais : « Dis, grand-frère, et si nous allions faire un tourprès de la rivière ??? » Comme il cédait à tous mes caprices, ilne s'y opposa pas. Arrivés aubord de la rivière, je la contemplais doucement puis sautaisdans son lit. Mon frère était fou de rage, il ne faisait querépéter : « Ayu, sors de là ! Tu vas attraper froid !!! ». Aprèsdix minutes, je sortis de l'eau, toute trempée mais le sourire auxlèvres jusqu'au moment où je remarquais que la bague de mon pèren'était plus là ; j'étais complètement désemparée. Monfrère me sourit, me consola avec ces quelques mots : « Va à tonentrainement Ayu, je chercherai la bague pour toi et je ne sortiraipas de l'eau avant de l'avoir retrouvée, c'est promis!! ». Sij'avais su que pour tenir à nouveau cette bague dans la main, il eu fallu que la vie de mon grand-frère soit sacrifiée; je l'auraismoi-même jeter dans la rivière sans une once de regret........Amon arrivée au stade, mon entraineur me cria dessus puis ilm'ordonna d'aller me changer. En sortant des vestiaires, mon cœur seserra comme si quelque chose de mauvais allait arriver. C'est alorsque le téléphone de l'entraineur sonna. Jevis alors, que son visage pris une expression étrange, puis ils'avança vers moi lentement et murmura : «Je suis désoléeAyu.....Humm... ton frère s'est noyé.....Il est mort ». C'est ce jour là que mon monde s'effondra !Lesjours passaient, je n'allais plus à l'école. De toute façon lesvacances de Printemps avaient commencé. Je ne mangeais plus, et pour moi le simple fait de respirer était devenu un fardeau. Je mesentais tellement coupable que je ne pouvais plus vivre avec cepoids sur mes épaules. Une journée, je me suis alors dirigéejusqu'au pont qui passe au dessus de la rivière, j'ai fermé lesyeux et j'ai sauté..... Quelques secondes plus tard, quand jerouvris les yeux, j'étais dans l'eau, je me noyais, j'allaismourir... Mais, soudain, j'aperçus un aigle tendant sa main versmoi. Je perdis connaissance. Quelques minutes plus tard, j'étaisétendue sur l'herbe et un jeune homme était assis près de moi. Ilpassa sa main dans ses cheveux et là je l'aperçut, c'était unaigle en argent accroché à un bracelet. Le jeune homme ne me ditque cette chose : - « C'était stupide de tenter de te suicider, la vie est tellement courte, profites-en et vie ta vie à fond ».Puis il partit.Toutela nuit je repensais aux mots qu'il m'avait dits. Le lendemain, jedécidais de retourner à l'école quand les vacances de printempsseraient finies.Lejour J arriva. Jeme rendis au collège comme si de rien n'était et, à ma plus grandesurprise, tout le monde était là, attendant mon retour avecimpatience. Mes amies me sautèrent dans les bras et me dirent àquel point je leur avais manqué. Je m'assis àma table et Anna, mon amie d'enfance, m'expliqua qu'un nouvel élèvenommé Kei était arrivé dans la classe. Cette nouvelle nem'intéressais pas vraiment, mais quand je l'aperçus, je compris :c'était le jeune homme qui m'avait sauvée. Il regarda dans madirection et me sourit. Il s'assit près de moi. On n'échangeaaucune parole. Quand j'entrevis son aigle d'argent, je ne pusm'empêcher de penser à mon frère. Et, lorsque l'heure de larécréation arriva, il me demanda de l'accompagner sur le toit del'école. Arrivés sur le toit, il me demanda : -« Alors la vie n'est pas belle ? ». Je ne répondis rien,après un long silence jelui posais la question que je désirais lui demander plus que tout : -« Pourquoi as-tu un aigle sur ton bracelet ? ». Ilme répondit avec un grand sourire :- « Quelle question stupide ! C'est évident non ? C'est parce que j'aime les aigles … J'aimerai être comme eux, un être grandiose, que rien n'atteint !!! » A cet instant mon cœur se mit à battre la chamade, je m'interrogeais : je me demandais si mon frère n'était pas revenu à la vie comme il me l'avait affirmé auparavant …....... Puis la cloche retentis de nouveau, et je revins ainsi à la réalité, cette dure réalité dans laquelle mon grand-frère était bel et bien mort. Je retournais en classe, les heures de cours défilaient. Midi sonna. Je sortis du cours pour aller manger chez moi et je remarquais que Kei restait assis. A quatorze heures, les cours reprirent. Je repensais au sourire de Kei, quand il s'assit de nouveau à coté de moi je lui offris mon amitié. Il accepta sans aucune hésitation. A la pause de quinze heures trente, je lui demandais pourquoi il ne rentrait pas chez lui à l'heure de midi, mais il ne me répondit pas; quelques minutes plus tard je lui proposais de lui préparer des paniers-repas, il me regarda et me sourit avec un visage enfantin, comme l'expression qu'ont les enfants lorsque leurs parents leur donnent des bonbons.Lelendemain, j'arrivais à l'école avec le panier repas de Kei, àmidi, Nous montâmes sur le toit de l'école, le ciel était bleu,on entendait le chant des oiseaux, nous étions tous les deuxensembles sans que personne ne puisse nous déranger. Kei mequestionna tout à coup sur les raisons qui me poussaient à vouloirme suicider. C'est alors je lui contais mon histoire. Lorsque j'eusfini on retourna en cours. A seize heures trente, Kei m'accompagna àmon entrainement.L'entraineurme vit avec lui, il me hurla dessus en ne faisant que vociférer : «Dans deux semaines, tu as une compétition!!!! Au lieu deflemmarder avec ce garçon, va t'entrainer !!!! ». Kei s'en alla etmoi je retournais m'entrainer.Durantles 13 jours qui suivirent, je ne faisais que rester avec lui, j'enavais oublier mes amies, car le fait d'être à ses côtés merendait heureuse. L'avantdernier jour il me complimenta sur la nourriture du panier repas, jeme mis à rire, il me demanda pourquoi je rigolais et je luirétorquais :- « C'est juste que c'est drôle......Tu aimes les aigles et mes paniers-repas et tu m'accompagnes à mon entrainement …. Tu ressembles énormément à mon frère ». Quand il finit de manger, il se leva brusquement et partit. Il ne m'adressa pas la parole de toute l'après-midi. A la sortie du collège, je lui bloquais le passage et lui demanda :- « Qu'est-ce qui ne vas pas ??? Qu'est-ce que j'ai fait ??? ». Il y eut un silence, puis je repris : « Pourquoi tu ne m'accompagnes pas comme tu le fais d'habitude ? ».Il me poussa brusquement sur le coté et cria :- « Ca suffit !!!! Je ne veux pas être avec toi, si tu ne vois qu'en moi ton frère ….. Je ne suis pas, et je ne serai jamais ton frère !!!!!!! ».Sur ces mots, il me laissa toute seule. Lejour de la compétition, il ne me parla pas, et à midi, Kei meregarda, puis il partit manger avec les garçons de la classe. Je nevoulais pas qu'il parte, Son image s'éloignant de moi mefaisaitpeur, je ne voulais pas le perdre à nouveau... Tout à coup, je merendis compte que je ne faisais que comparer Kei et mon frère …..Mais au fond de moi je savais qu'il était devenu plus important quemon grand-frère.......Je n'avais pas la force d'aller àl'entrainement et je n'avais pas envie de rentrer chez moi alors jesuis allée au bord de la rivière, là où tout à commencer entreKei et Moi. J'avais envie de pleurer toutes les larmes de mon corps. J'entendisun bruit, je me retournais et je le vis, il était devant moi,essoufflé; il s'avança vers moi et me prit dans ses bras. Il ne mecria pas dessus, il me murmurait juste :- « T'es qu'une idiote, je me suis fais un sang d'encre quand j'ai vu que tu n'étais pas l'entrainement ... dire que j'étais venu pour m'excuser et t'encourager ».Je restais là, dans ses bras, durant cinq bonnes minutes, puis d'un coup il s'écria : - « C'est pas tout ça mais tu as une compétition à gagner ! ». Il me prit la main et m'emmena jusqu'au stade. Le coach m'attendait, je crus apercevoir un sourire lorsqu'il me vit arriver et, pour la première fois il m'encouragea avec ces quelques mots : -« T'es en retard .... Taches de gagner Championne ! ».Jeme changeais, je me mis en face du bac à sable, l'arbitre siffla etje me mis à courir. Arrivée au bord du bac à sable je sautais, àcet instant je sentis les ailes dont mon frère ne cessait de parler: pour la première fois j'avais l'impression de voler. A la fin dela compétition, l'arbitre annonça : -« Vainqueur de l'épreuve de Saut en Longueur ….. TachibanaAyu !».Lespersonnes présentent dans le stade m'applaudirent. Tous mes proches vinrent me féliciter et, lorsque le stade fut vide, Kei me prit dansses bras et sous ce magnifique ciel bleu, il m'embrassa. Jene l'avais pas remarqué mais, au dessus de nous un Aigle Royal noussurvolait, le plus magnifique de tous... [left]
Dernière édition par Al le Lun 12 Avr - 19:11, édité 2 fois | |
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lyndra
Messages : 536 Date d'inscription : 03/02/2010 Age : 29 Localisation : devant mon PC
| Sujet: Re: Nouvelles écrites par Al' Dim 18 Avr - 17:59 | |
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